>>Moringa.

30 septembre 2019
Cooperaction.org 

Yves GILLE - Me contacter

 



Moringa comprend 13 espèces d’arbres tropicaux ou subtropicaux (Afrique du nord).
L’espèce la plus utilisée est Moringa oleifera généralement dit simplement "moringa", originaire d’Inde. L’espèce africaine M. stenopetala est aussi largement cultivée.
Il est généralement qualifié d’arbuste bien qu’il semble pouvoir atteindre dix à quinze mètres. Mais, supportant très bien la taille, il est généralement maintenu, au plus, à hauteur d’homme pour faciliter les récoltes.
Les feuilles de Moringa oleifera sont plus riches en vitamines, minéraux et protéines que la plupart des légumes.
On en consomme les feuilles (surtout séchées et pillées), les gousses encore tendre, les fleurs. Les graines donnent une huile alimentaire de composition proche de l’huile d’olive et d’excellente conservation (voir l’article "Graines et huile"). Elles peuvent être utilisées comme floculants dans le traitement des eaux.
Voir l’article "Revue générale".

Pour obtenir le maximum de production et de richesse en principes actifs il est souhaitable d’arroser les plantations, même en saison des pluies (hivernage) et de leur apporter des engrais (en particulier de l’azote) : voir "Culture intensive".

Dans des cultures familiales (voir "Exploitation familiale" qui détaille bien les pratiques culturales simples) :
 on pourra se passer d’arrosages (ou arroser seulement lorsqu’on dispose d’eau) à condition de planter les graines en début de saison pluvieuse et avec comme conséquence une perte des feuilles en saison sèche (comme beaucoup d’autres arbres sahéliens) mais sans que les arbustes ne meurent.
 l’azote pourra être apporté par du composte bien décomposé.
Si le composte n’est pas suffisamment décomposé (mûr) il y a risque de "faim d’azote" : la décomposition de la matière organique insuffisamment mûre et mal décomposée, avec un rapport carbone/azote trop élevé, va mobiliser temporairement l’azote (par les champignons et les bactéries, à l’origine du processus). Cette carence provisoire d’azote arrête la croissance des plantes et jaunie les feuilles pendant plusieurs mois, jusqu’à ce que les micro-organismes meurent et restituent l’azote qu’ils ont utilisé.

Nous n’avons pas - ou pas encore - trouvé de documents envisageant une culture associée à des plantes fixatrices d’azotes comme les légumineuses ( = fabacées). Si on envisage de la pratiquer il faudra prendre soin de ne pas arracher ces plantes lors de la récolte car l’azote est fixé dans leurs nodosités racinaires.

Il est important de ne pas faire sécher les feuilles à la lumière car elle détruit la vitamine A.

On trouvera une vaste documentation sur le sujet "Moringa" dans le site http://www.moringanews.org/index.php (dont viennent les articles "Culture intensive" et "Exploitation familiale").

Dans leur ouvrage Produire et transformer les feuilles de moringa (édité par Moringanews), les Dr Armelle de Saint Sauveur et Mélanie Broin passent en revue la culture, la récolte, le transport, la transformation, le conditionnement et le stockage des feuilles, ainsi que leur utilisation.

Revue générale
Graines et huile
Culture intensive
Exploitation familiale
Produire et transformer les feuilles de moringa



site cooperaction ©  Vers Haut de la page  | http://www.cooperaction.org |  © Site créé par  Auteur site Claude Colonna