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Informations pratiques pour l’action humanitaire

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    Le Burkina Faso, ou Haute Volta avant 1984, est un pays africain de 274 200 km2, à cheval sur le 12° parallèle nord. Il n’a aucun accès à la mer dont il est séparé, au sud, par la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et la Bénin. Il est limité à l’ouest et au nord par le Mali et à l’est par le Niger.

    Voir aussi carte Google : http://maps.google.fr/ puis Burkina Faso.

    Son nom a été créé sur la combinaison de Burkina = [hommes] intègres, en langue mooré et de Faso = père + maison = patrie, en langue dioula (ou bambara) . Le gentilé est Burkinabè (et non Burkinabé, comme on le voit souvent) composé de Burkina + bè = habitants de, en foulfouldé (langue des Peuls). Le terme est invariable en genre et en nombre.
    Les Burkinabè était, en 2008, 15 millions.

    La totalité du pays à l’exception de l’extrémité sud-ouest est un plateau monotone d’environ 400 m d’altitude et où n’apparaissent que quelques buttes témoin.
    Les principales villes sont Ouagadougou (généralement abrégée en Ouaga) la capitale, puis Bobo Dioulasso (Bobo) et Koudougou.
    Il existe une carte routière correcte au 1/1 000 000 qu’on peut se procurer à l’IGN français et à celui Burkinabè (kiosque à l’aéroport). Il n’existe aucun plan de ville réellement utilisable, à notre connaissance.

    Le climat est de type soudanien ou tropical sec, surtout au nord de Ouagadougou (sahélien dans le nord du pays (Ouahigouya)), ceci étant dû à la barrière des reliefs côtiers entre Golfe de Guinée et boucle du Niger, ces sommets recueillant l’essentiel des pluies des entrées maritimes : les sommets de Guinée, Sénégal, Côte d’Ivoire sont considérés comme le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest. La Guinée Bissau, en particulier, donne naissance aux plus puissants fleuves de l’Afrique de l’ouest : le Sénégal, la Casamance et le Niger. Il alterne donc une saison sèche, d’environ fin septembre à fin mai, pratiquement sans aucune précipitations, et une saison humide ou " hivernage ", débutant modestement en juin et culminant en juillet et août. Les précipitations sont alors généralement massives et orageuses, pouvant entrainer des inondations catastrophiques (Septembre 2009 à Ouaga) et une intense érosion des sols, mal protégés par les techniques culturales. La pluviométrie varie entre 1000 mm/an vers Bobo Dioulasso à 400 mm/an vers Ouahigouya en passant par 700 mm à Ouaga).
    La saison la plus chaude est le mois d’Avril, le soleil étant pratiquement à la verticale et les pluies déjà loin ; la plus froide est fin décembre. Bien que la chaleur du printemps soit intense, banalement supérieure à 35° et culminant à plus de 40°, elle est relativement supportable car l’air très sec permet à une intense sudation d’être efficace. Attention à ne pas oublier de boire suffisamment, surtout les premiers jours quand la sensation de soif n’est pas encore bien établie.

    La population est réputée, à juste titre, pour son amabilité et sa gentillesse. On constate une grande tolérance, tant religieuse que pour les consommations alimentaires ou d’alcool : chacun fait comme il l’entend pourvu qu’il ne dérange pas autrui. Nous conseillons cependant, comme dans toute l’Afrique Francophone de l’ouest, si on ne veut pas être méprisé - certes avec une grande discrétion et politesse - comme farfelu ou négligé, de se vêtir d’habits européens banals et propres (pantalon ou jupe (au genou), chemisette ou teeshirt, chaussures légères). Eviter les shorts : courts ils sont franchement impudiques pour les femmes et, pour les hommes, réservés au seul sport... ou aux enfants.

    La monnaie est commune à Sénégal, Guinée-Bissau, Mali, Burkina, Niger, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin. C’est le franc CFA (abrégé en " CFA " (écrit) ou en " franc " (parlé)) valant 1 centime de franc français ou 0,0015 euro. Un euro vaut donc 655,957 CFA. Il n’est pas possible de se procurer des CFA hors de la zone CFA mais le change des euros est facile. S’il est assez coûteux en banque, des changeurs privés les prennent à parité (mais il faut les trouver). Il vaut mieux se procurer quelque monnaie auprès d’un ami avant le départ, ne serait-ce que pour le porteur à l’aéroport et le taxi pour l’hôtel.

    Quelques éléments économiques courants :
     SMIC (2009) 32 000 CFA (quant on trouve du travail et que le patron vous paie) ; salaire d’une " bonne " secrétaire 50 à 70 000 CFA ; d’un médecin fonctionnaire un peu ancien 200 000 CFA ; d’un informaticien bien coté 300 000 CFA.
     charges sociales environ 15 % du salaire, ne couvrant que la retraite mais, à l’exception des fonctionnaires, bien peu d’employés sont régulièrement déclarés.
     l’impôt sur le revenu est prélevé à la source, par l’employeur, sur le salaire.
     loyer pour un logement burkinabè (un salon et deux chambres) : environ 15 à 30 000 CFA à Bobo (très variable à Ouaga selon les quartiers). Ceci ne comprend ni eau courante, ni WC intérieurs, ni cuisine mais il y a dans une "cours" commune à plusieurs logements, une "cuisine" commune.
     nourriture pour un étudiant Burkinabé minimum 300 CFA (un seul repas mais roboratif).
     une bière (60 cl, quand même !) dans un " maquis " (bar) 500 à 700 CFA en temps normal (majoration de 50 à 100 % pendant certaines festivités, à Ouaga !).
     un plat " européen " (suffit au repas) dans un restaurant correct 3 000 à 6 000 CFA (excellente viande, saine. Nous n’avons jamais rencontré de problèmes avec les steak saignants),
     une chambre " ventilée " en hôtel modeste à Ouaga ou Bobo (WC, douche, lavabo) 10 000 à 15 000 CFA. Climatisée (c’est à dire surtout bruyante) 20 000 à 25 000 CFA. Il existe des hôtels de luxe type internationaux à des tarifs internationaux.
     litre d’essence 500 – 600 CFA (mai 2009) (pratiquement comme en France. Suit les mêmes fluctuations),
     location d’une voiture 30 à 50 000 CFA par jour (éventuellement avec chauffeur. A préférer),
     taxi (verts, plus ou moins vaillants) pour une course "en commun" 400 CFA par personne selon trajet. Il y a des taxis beaucoup plus luxueux et chers, avec compteurs et climatisation... mais les " ordinaires " sont déjà trop rares...

    D’un point de vue macro-économique le Burkina est classé 177°/182 dans l’Indice de Développement Humain (IDH) (http://fr.wikipedia.org/wiki/IDH) par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) (publié le 05/10/2009). Ce classement s’appuient sur les données de 2007 (en 2007-2008, 176°/177).
    Il faut cependant considérer ces chiffres avec précaution car, d’une part, ils s’appuient largement sur le PIB, et d’autre part, ils font intervenir le taux d’alphabétisation et l’espérance de vie à la naissance.
    Le PIB, même s’il doit être rapporté ici au pouvoir d’achat, est très discutable dans des économies fortement agraires utilisant beaucoup l’autarcie qui, elle, ne saurait apparaître dans le PIB autrement que comme une évaluation. L’importance du secteur économique dit " informel " biaise aussi ce PIB puisque sa productivité est évaluée à partir d’une confrontation entre entrepreneur et agent du fisc... pas nécessairement désintéressé.
    Le taux d’alphabétisation et scolarisation – outre que alphabétisation et scolarisation sont autant qualitatives que quantitatives - qui entre en compte dans le IDH est déclaratif par le gouvernement. Cette déclaration peut être biaisée par des raisons politiques, dans un sens comme dans l’autre.
    Enfin, ces indices ne tiennent guère compte de la répartition des richesses : quelques très riches et tout les autres misérables, ou niveau de vie plus ou moins égalitaire ? Est-on devant une courbe de Gauss, plus ou moins étalée, ou une double gaussienne ?... Ou une autre répartition ? A notre sens, ceci explique des disparités, très apparentes au niveau des populations, entre différents pays pourtant de PIB et/ou IDH proches. Au Burkina on ne voit que rarement ou jamais de dénutritions majeures, bien que le noma qui "n’a jamais été décrit chez l’enfant bien nourri" soit endémique dans le nord du pays.

    La corruption est un mal endémique de l’Afrique dont souffre, comme tous les autres, le Burkina (cf, entre autre : http://www.renlac.org/pdf/Renlac2002Rapport_2001.pdf). Reste que nous n’avons jamais rencontré de tentatives d’extorsion par les forces de l’ordre, comme nous l’avons subit dans des pays limitrophes. De même aucun douanier - qui ont fort mauvaise presse - n’ont essayé, avec nous, de dépasser le cadre de son devoir.

    Pour d’autres précisions voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Burkina_Faso#Climat.

    Vous pouvez aussi nous questionner :
     en France : Y. Gille : yves.gille(at)cooperaction.org,
     au Burkina : Soumaïla Samandoulougou : big(at)fasonet.bf

    Cooperaction.org , mis à jour le 10 mai 2010
  • Nous nous permettons de citer et présenter très brièvement quelques sites d’amis avec lesquels nous sommes liés.

    Bobo-Dioulasso ça bouge.
    Ce site créé dans un but de développement humanitaire par Emmanuel Lacroix, ex-coopérant ne répond plus et n’affiche que des caractères asiatiques !

    Edukafaso.
    Cette association, créée en 1998 a comme "objectif principal d’aider à la scolarisation les enfants défavorisés au Burkina Faso". Elle apporte des fournitures scolaires, paye des inscriptions, entretient des cantines scolaires... Elle agit surtout à Bobo mais aussi à Tougan, Konsabla, Ziga.
    Sa responsable sur place est Mme Chantal Hien que vous pourrez rencontrer (voir avec Sam).

    ASFA.
    Cette association a pour but d’aider des élèves et étudiants Africains (particulièrement mais non exclusivement Burkinabè) en leur trouvant des parrains qui les suivront pendant leurs études et les aideront financièrement (environ 130 € par an et par enfant ou étudiant). Les créateurs de cette association sont les mêmes ou très proches de ceux qui ont créé l’Association d’Aide aux Artisans d’Afrique et permis la mise en place de l’entreprise AfrikaStore (cf. infra).

    AfrikaStore.
    Cette entreprise de droit Burkinabé, qui a vu le jour grâce à l’Association d’Aide aux Artisans d’Afrique (AAAA) s’est donné pour mission "de vendre dans le monde des objets artisanaux fabriqués en Afrique par des artisans locaux". Ce type d’action qui favorise le développement par la valorisation du travail nous semble extrêmement positive.

    BSF.
    Biologie Sans Frontières.
    Elle a été créée "pour le développement, par l’amélioration de la santé grâce à la biologie médicale" au début des années 90 par des internes et assistants en biologie ayant travaillé en coopération, surtout en Afrique.
    Elle agit surtout par la formation sur place lors de courtes interventions (1 à 2 semaines) et par la récupération et l’envoi de matériel dont des laboratoires, se regroupant, n’ont plus l’usage.

    L’APPEL.
    C’est "une association de bénévoles qui appuie depuis 41 ans les professionnels ou les associations qui agissent dans leur propre pays pour l’enfance en difficulté". Ils agissent, entre autre, à Bobo-Dioulasso ou nous avons pu apprécier le sérieux de leur action.

    Cooperaction.org , mis à jour le 10 mai 2010


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